Buick Enclave, le grand frère

Par Marc Bouchard, Collaboration spéciale

Le Buick Enclave 2022 subit quelques changements cette année. Il dispose dorénavant d’un nouveau visage plus moderne, et d’un habitacle renouvelé. Si sa motorisation n’a pas vraiment évolué, il faut bien dire qu’elle a le mérite d’être efficace.

En fait, pour être tout à fait franc, alors que j’ai l’habitude (mauvaise, dois-je le dire) de laisser de côté la marque américaine dans mes recommandations, je me dois de me rétracter ici : le Buick Enclave mérite une certaine attention.

Précisons tout de même que la marque s’adresse à une clientèle bien spécifique. Un peu prise en sandwich entre la plus luxueuse Cadillac et la plus grand public Chevrolet, elle propose une aura de luxe qui se situe dans un créneau qui lui est propre. En gros, il est difficile de trouver des concurrents directs au Buick Enclave.

On ne peut certainement pas le confronter aux véhicules allemands, plus luxueux, plus dynamiques et ô combien plus dispendieux. On ne peut non plus le laisser se comparer aux marques d’entrée de gamme. Il navigue donc quelque part entre les deux.

Ce qui est loin d’être un défaut. Car il faut bien l’avouer, les responsables de Buick ont réussi à lui donner une personnalité qui lui est propre. Comme consommateur cependant, il faut apprécier ce style qui, bien que raffiné, a sa propre idéologie.

En gros, avec son habitacle renouvelé, le Buick Enclave se positionne dans un luxe raisonnable, aux considérations totalement américaines. Vous n’y retrouverez ni l’austérité relative des concepteurs allemands, ni le conservatisme évolutif des Japonais, ni l’exubérance technologique de certains Coréens. Un Buick affiche une allure totalement américaine, et c’est  bien ainsi.

Sous le capot, pas de grande trouvaille. Le moteur V6 qui s’y retrouve est un rappel du passé tellement il est en fonction depuis longtemps. Mais il est sans aucun doute la plus belle démonstration de l’adage « pourquoi changer ce qui fonctionne ». Ses 310 chevaux sont nerveux à souhait, et d’une grande douceur.

Une fourgonnette oubliée

Le grand Buick Enclave peut accueillir jusqu’à 7 passagers. Et conserve assez d’espace pour ajouter plus de 600 litres de chargement. C’est plus que la majorité des fourgonnettes sur le marché.

Il dispose d’un rouage intégral, d’un roulement d’une grande douceur, d’une bonne puissance, et de plusieurs facteurs qui le rendent plus attirant que la moyenne de ses compétiteurs. Il se mesure sans honte à tous les autres véhicules 7 passagers. Alors pourquoi l’oublie-t-on si souvent?

C’est dommage, car il faut bien l’avouer, l’Enclave fournit tout ce qu’il promet. Il est vrai que l’intérieur est un peu plus éclatant que ses rivaux, une tendance totalement américaine, mais si on aime le genre, il devient un sérieux concurrent.

Gourmand? Pas plus que la moyenne. Amusant? Pas vraiment, mais est-ce vraiment sa mission.

La réalité, c’est qu’il est agréable au look, agréable en conduite et pas si dispendieux pour quiconque est dans le marché des véhicules de luxe. Pourquoi vous en priver?

DANS LE BALADO

Cette semaine, le balado se fait en spécial essai. En plus de l’essai du Buick Enclave, plus complet, Marc s’est rendu à Victoria pour tester le Toyota BZ4x, le premier tout électrique de Toyota.

Quant à William, il a maximisé la vue urbaine en conduisant la première électrique Mazda, la MX-30, mais s’est reprise aussi avec la nouvelle Mazda3. Bonne écoute!