Guillaume Freire et Pierre Vanier s’opposent au prolongement de l’autoroute 25

Les candidats du Parti Québécois dans les circonscriptions de Bertrand et de Rousseau, Guillaume Freire ainsi que Pierre Vanier, ont profité de la campagne électorale pour s’opposer au projet de prolongement de l’autoroute 25.

Tout en admettant qu’il y a un problème de fluidité sur la route 125, M. Vanier trouve que la solution proposée par la Coalition Avenir Québec est décevante.

Pour sa part, M. Freire a mentionné que la réponse de la CAQ à ce problème est dépassée. « Il est inadmissible et inconcevable que le gouvernement investisse 286 M$ dans une prolongation d’une autoroute à quatre voies. Le projet caquiste est une réponse des années 1970 pour une problématique du présent. En plus, le projet entraînera des pertes de biodiversité à l’échelle locale et régionale en traversant de bout en bout une forêt qualifiée d’exceptionnelle ».

Alors que la sécurité est l’enjeu principal dans l’aménagement futur du tronçon des routes 125 et 337, l’engagement de 6 millions de dollars du parti au pouvoir sera maintenu. Cette somme permettra de synchroniser les deux lumières de circulation dans Sainte-Julienne, implanter une voie centrale pour les virages à gauche et sécuriser les passages piétonniers aux intersections de la municipalité.

Cependant, le candidat de Bertrand pense qu’il serait préférable de construire des carrefours giratoires aux différentes intersections au lieu de garder les lumières de circulation en place présentement. M. Freire explique que ces nouveaux aménagements permettraient une fluidité de la circulation tout en réduisant considérablement les accidents souvent mortels. Il a terminé son plaidoyer en mentionnant que l’intersection de la route 337 et du chemin Vincent-Massey à Rawdon est le meilleur exemple de l’urgence d’agir en raison des accidents récurrents dans ce secteur.

M. Vanier est d’avis qu’il faut un changement de réflexion en ce qui concerne les décisions pour améliorer la fluidité de la circulation sur la route 125. Finalement, il pense que le filtre environnemental ainsi que les études en mobilité durable doivent être obligatoires pour tous les nouveaux projets routiers au Québec.