Les mariages en forte baisse ici comme ailleurs au Québec

Le nombre de mariages célébrés au Québec a connu une diminution drastique, voire historique en 2020, conséquence directe de l’application des mesures sanitaires en cours d’année.

Selon le portrait dressé par l’Institut de la statistique du Québec 11 306 couples ont scellé leur union par le lien sacré du mariage en 2020 alors qu’ils avaient été près du double (22 284) à le faire un an plus tôt. Historiquement, il faut remonter à l’année 1903 pour retrouver un si petit nombre de célébrations dans la Belle Province.

L’organisme fait remarquer que la dernière baisse d’envergure (-23%) avait été observée en 1918, année marquée par la conscription et l’épidémie de grippe espagnole. Le rattrapage avait toutefois été rapide à l’époque alors qu’une hausse de 66% des mariages avait été enregistrée l’année suivante.

Dans Lanaudière, le nombre de célébrations a fondu de plus de la moitié, passant de 1201 en 2019 à 518 en 2020.

La baisse la moins marquée du nombre de mariages a été enregistrée dans la région de Montréal (– 34 %), suivie de la région de Laval (– 40 %), alors que dans les autres régions, la baisse est égale ou supérieure à celle de l’ensemble du Québec.

À l’échelle du Québec, les variations sont également différentes selon le type de mariage. Ainsi, les unions devant notaire ou greffier ont connu une chute beaucoup moins drastique avec des reculs respectifs de 14% et 39%. Ce type de mariage étant généralement célébré en petit groupe ou dans l’intimité, leur déroulement est demeuré plus aisé dans le contexte de la pandémie.

Inversement, les mariages célébrés par un ministre du culte (-56%) ou une personne désignée (-69%), qui regroupent traditionnellement de grandes familles, ont été beaucoup plus rares en cours d’année.