Un autre outil contre la violence faite aux femmes apparaîtra à Joliette

Le gouvernement du Québec a annoncé mercredi qu’il ira de l’avant avec les bracelets antirapprochement sur son territoire à partir du printemps 2022, mais cette technologie va être introduite sur le territoire de Joliette à l’automne prochain. 

Ce projet s’échelonnera sur les deux prochaines années. Le tout commencera parmi les personnes qui sont jugées au Palais de justice de Québec ainsi que les détenus de l’Établissement de détention de Québec lors de la phase de projet pilote. Ensuite, les bracelets arriveront dans les régions de la Capitale-Nationale, de Chaudière-Appalaches, de Salaberry-de-Valleyfield et de Joliette. 

Le dispositif antirapprochement permet d’enclencher une intervention policière rapide si un individu me respecte pas ses conditions de remise en liberté en ce qui concerne l’interdictions de s’approcher de sa victime.

La Fédération des maisons d’hébergement pour femmes (FMHF) a bien accueilli la nouvelle. L’organisation qualifie cette décision d’historique et elle salue la volonté du gouvernement Legault de faire des efforts pour aller plus loin dans la lutte contre les violences faites aux femmes. 

Cependant, Manon Monastesse, la directrice de la Fédération des maisons d’hébergement pour femmes veut préciser que les bracelets ne sont pas une solution finale : «Il faut que le bracelet électronique soit inclus dans tout un plan d’intervention. Le bracelet à lui seul ne va pas régler la situation» a-t-elle fait savoir par courriel.