Un passeport vaccinal dès le 1er septembre advenant une recrudescence des cas

Le ministre de la Santé, Christian Dubé, a confirmé jeudi après-midi que le passeport vaccinal serait utilisé à partir du moment où tous les Québécois auront eu la chance d’être vaccinés adéquatement, et ce, en cas d’éclosions majeures.

Ainsi, la date du 1er septembre semble celle fixée par le gouvernement du Québec.  Les Québécois doublement vaccinés profiteront donc à partir de cette date de certains privilèges si une augmentation des cas de COVID-19 est observée.

Dubé a indiqué que le passeport vaccinal serait mis en place, si et seulement si un secteur d’activités ou une région donnée était aux prises avec une recrudescence des cas.

La situation épidémiologique continuera d’être suivie de près par le gouvernement et la Santé publique.

Le ministre a aussi expliqué que l’outil vaccinal ne serait pas utilisé dans les services essentiels comme les épiceries, les pharmacies et l’école, par exemple. Il s’appliquera donc pour les services non-essentiels.

Au lieu de fermer les lieux où des éclosions majeures pourraient survenir, ces endroits seront seulement accessibles pour les personnes adéquatement vaccinées. Québec n’a pas encore précisé les secteurs d’activités jugés non-essentiels.

Des discussions doivent avoir lieu au cours des prochaines semaines avec l’ensemble des secteurs d’activités essentiels et non-essentiels.

 

La vaccination reste la clé

Christian Dubé soutient que la vaccination à deux doses reste la clé pour éviter la mise en place d’un passeport vaccinal.

Autrement dit, si la situation se dégrade, des mesures spécifiques seront mises en place plutôt que de refermer un secteur complet d’activités comme cela fut le cas lors de la première, de la deuxième ou de la troisième vague.

De ce fait, M. Dubé a lancé un nouvel appel aux Québécois afin qu’ils se fassent vacciner, principalement les jeunes de 18 à 30 ans qui n’auraient pas été chercher leur première dose.

En rappelant son message sur l’importance de se faire inoculer alors que la province compte sur un grand nombre de vaccins, le ministre Dubé a indiqué que 95% des personnes qui ont eu la COVID la semaine dernière n’étaient pas adéquatement vaccinées. Le même pourcentage s’applique pour les personnes hospitalisées.