Volvo V90 CrossCountry, la familiale raffinée

Collaboration spéciale, Marc Bouchard, journaliste automobile

Elle s’appelle Cross Country parce qu’elle affiche un rouage intégral efficace, et une garde au sol plus élevée que les voitures normales. Mais la Volvo V90 CC est d’abord et avant tout une familiale de luxe, dont la douceur de roulement et l’efficacité ne font aucun doute.

Il faut dire aussi que le style de la Volvo V90 se démarque de la masse. Il est, comme toujours, sculptural et épuré, et très scandinave. Son allure allongée, et son capot qui se prolonge lui donne une silhouette hautement désirable. Ajoutez à cela des blocs optiques avant qui s’inscrivent dans les arêtes latérales, et des blocs optiques arrière tellement distinctifs, et vous aurez une bonne idée du style.

Pour faire bonne figure, le V90 dispose de roues de 19 pouces qui affirment encore davantage sa silhouette et lui donne une allure plus musclée. Une réussite évidente, ce design, pour quiconque apprécie le genre familial.

L’habitacle profite aussi d’une allure épurée, toujours proche du reste de la famille. Bien entendu, au centre de la planche centrale trône un écran tactile de bonnes dimensions qui abrite le système d’infodivertissement répondant avec efficacité, notamment aux commandes vocales. Il est vrai que les menus sont multiples, mais l’assistant Google intégré permet une navigation simplifiée.

En revanche, pour tout faire à la maison, soyez patient. Vous aurez besoin d’une période d’apprentissage un peu plus longuette, histoire de vous retrouver dans les fonctions. La bonne nouvelle, c’est que vos recherches peuvent s’effectuer au son d’un système audio Bowers & Wilkins qui transforme votre habitacle en salle de concert, et qui vous permet d’apprécier encore plus le son de votre radio régionale!

Un seul moteur

Le Volvo V90 Cross Country a disparu du catalogue canadien pendant quelques temps. Il est aujourd’hui de retour, abritant sous son capot une seule motorisation disponible. Mais on n’en veut pas plus. Car le 4,0 cylindres 2,0 litres turbocompressé et surcompressé effectue un travail remarquable.

En gros, il développe quelque 295 chevaux, et ses 310 livres-pied de couple sont transmises aux quatre roues (merci rouage intégral) par le biais d’une transmission automatique dont la rapidité d’intervention est largement suffisante.

Détail intéressant, le Volvo V90 dispose aussi d’un système d’hybridation légère. Ne cherchez pas l’autonomie électrique, elle n’existe pas. En revanche, le petit moteur électrique et la batterie de 48 volts peuvent hausser la puissance de 13 chevaux lorsque les conditions s’y prêtent.

Il est vif au démarrage, avec toute la puissance dont vous avez besoin et le contrôle que vous souhaitez. Le moteur n’est ni tape-à-l’œil ni ennuyeux ; il est pratique.

Au volant

Conduire le Volvo V90 Cross Country, c’est un modèle de douceur. Vous n’aurez pas de grands frissons, ni de sensations exceptionnelles, mais vous vous retrouvez définitivement dans un environnement discret et raffiné.

Il est vrai qu’on aimerait un peu plus de OUMF. On apprécierait quelques sensations supplémentaires. Mais on est définitivement dans ce que Volvo a de plus agréable à nous présenter. Et pour être tout à fait honnête, j’ai un faible pour les familiales de tout acabit, alors difficile pour moi d’avoir de mauvaises notes pour ce Volvo.

Dans le balado

Cette semaine, on vous amène explorer la technologie allemande. William a passé un peu de temps avec les voitures électriques BMW i4 et iX au festival Montréal en lumières. Ce n’est pas la puissance ou la mécanique qui l’a impressionné, mais plutôt l’abondante technologie que l’on retrouve dans ces deux véhicules d’exception.

Il est vrai que leur prix est aussi exceptionnel, mais il faut bien avouer qu’ils en beaucoup à offrir.

Quant à Marc, il explique son essai de la Volvo, et a un petit sursaut de nostalgie en parlant de la Mustang Bullitt. Bonne écoute!